Liber Tobie à Drouot ?

Parrainage de la Gazette

Un manuscrit authentique le Liber Tobie ?

Le Liber Tobie de Drouot : Un internaute, lecteur de la Gazette de Rennes-le-Château, nous a consultés la semaine précédente afin de connaître notre avis sur un document en ligne qui présentait une vente aux enchères à Drouot le vendredi 29 mai 2009.

La compétence de cette maison n’est plus à prouver ni la qualité de ses experts, tous professionnels aguerris ! Dès lors, ce qui suit nous étonna d’autant plus !

Ce 29 mai à 14h00, la vente du lot n°3 intitulé « Feuillet du Liber Tobie » n’aurait pas dû attirer notre attention ! Un texte de 5 pages présente ce lot. Un paragraphe du texte d’introduction à l’expertise nous surprit :

« Au XVIIIe siècle, le verso de ce feuillet a été masqué par du carton collé ; le parchemin a ensuite servi de chemise pour renfermer différents documents médiévaux (dont les franchises de Bugarach en 1307) réunis par un notaire de l’Aude (Bernard Siau, à Couiza) qui détenait de nombreux manuscrits dans le « coffre d’Hautpoul ». Le texte du verso reste donc à découvrir après décartonnage. Trois petits trous sans gravité; pliure à atténuer; replis écoinçonnés. »

Les Franchises de Bugarach

De manière incontestable, vu l’expertise, un lien direct est établi avec la région de Couiza et de Bugarach : « Franchises de Bugarach de 1307 » et le notaire Siau de Couiza. Par contre, la référence au « coffre d’Hautpoul » sous-entend un autre type d’information qui ne relève pas de l’expertise purement formelle ! D’où provient cette information ? Vu le résumé du commentaire analysé ci-dessous, sans doute du propriétaire du document.
Signalons que les documents médiévaux devraient faire l’objet d’une vente mais, au plus tôt, l’année prochaine.

Trois pages détaillées expertisent ensuite le « Feuillet du Liber Tobie ». C’est déjà beaucoup pour un lot estimé entre 4000 et 8000 euros ! L’analyse est professionnelle et donne toutes les informations souhaitées : composition, écriture, peinture, etc.

Le liber Tobiae ou Tobie fait référence à l'affaire de Tennes-le-Château
Liber Tobiae

Un résumé d’un commentaire beaucoup moins ancien… avec le Liber Tobie

A la fin de la présentation de 5 pages, « on » proposait un résumé d’un commentaire ancien. Les mots en majuscules se retrouvent dans le résumé. Nous en constaterons l’importance par la suite :

« Nous donnons ici le résumé d’un long commentaire biblique & historique, écrit au début du XXe siècle, et qui accompagnait ce feuillet enluminé. Son auteur était vraisemblablement un ecclésiastique, qui avait eu accès au “coffre d’Hautpoul” dans lequel ce document était conservé.

Histoire de Tobias

Ce manuscrit contient le commencement de l’histoire de Tobias : il raconte qu’étant enfant, Tobias allait dans le TEMPLE DE JÉRUSALEM et qu’ensuite il fut emmené en captivité dans un pays étranger. Là, il trouva grâce auprès du Roi, qui lui donna pouvoir d’aller librement partout où il voulait. Il alla donc dans la cité de RAGÈS, emportant avec lui DIX TALENTS D’ARGENT que le Roi lui avait confiés. Il y trouva un nommé Gabel, à qui il remit toute cette quantité d’argent; un DOCUMENT MANUSCRIT (“chirographe” : « SUB CYROGRAPHO ») fut alors rédigé.

L’histoire se continue au verso : Tobias rendit visite à chaque personne de sa parenté pour lui apporter la CONSOLATION. On lit de plus qu’après le coucher du soleil, Tobias sortit de chez lui et alla en cachette enterrer le corps D’UNE PERSONNE ASSASSINÉE. Le verso rapporte aussi un épisode où est mentionné le DÉMON ASMODÉE. Les derniers mots du manuscrit font mention d’un laps de temps de trois jours et trois nuits.

Le Chirographe

Comme l’indique la suite du LIBER TOBIE, le “chirographe” dont il est question dans ce récit aura la plus grande importance, car il faut le détenir pour pouvoir recouvrer les dix talents d’argent. À sa mort, Tobias le donna à son fils, lui aussi nommé Tobias, et lui dit : « TU AMASSERAS UN GRAND TRÉSOR ». Tobias-fils prit ce chirographe, mais comme il ne connaissait pas le chemin pour aller dans la cité de RAGÈS située dans une montagne inaccessible nommée EX-BÉTHANIS, il rencontra un jeune homme de noble lignée qui, sachant tous les itinéraires, l’y conduisit. En route, accompagnés par Cyon, ils remontèrent le courant d’une rivière, où Tobias pêcha un poisson qu’ensuite il fit griller & saler.

Après moult péripéties détaillées dans ce livre, Tobias devint très riche, et un second écrit fut rédigé. Pour retrouver le dépôt d’argent grâce au chirographe, Tobias donna cette consigne à son compagnon : « REDDIS CHIROGRAPHUM », ou « REDDAS CYROGRAFUM ». Une fois arrivé à terme, il rapporta une très grande fortune dans la maison d’Anne. Une des dernières phrases du LIBER TOBIE dit : « IL EST BON DE CACHER LE SECRET DU ROI » (« SACRAMENTA REGIS »).

Le texte précédent (colonne de gauche du recto du parchemin) commence par cette maxime : « IL EST PERMIS AUX JUIFS DE SUIVRE LEURS LOIS », et se termine par une malédiction : toute province et toute cité qui ne voudra pas célébrer la solemnité (le treizième jour du douzième mois), PÉRIRA PAR LE GLAIVE ET LE FEU, et sera détruite. Curieusement, on trouve dans ce feuillet isolé plusieurs leçons différant du texte traditionnel de la Vulgate, ainsi que quelques omissions de mots; de plus, l’orthographe des noms propres (noms de personnes ou de lieux) est parfois non conventionnelle.

Un document manuscrit

Selon une tradition plus ancienne (et plus détaillée), le chirographe de Tobias était un document manuscrit qui avait été divisé en deux parties : l’une fut gardée par Tobias, l’autre fut conservée avec les dix talents d’argent. Il fallait alors réunir les deux parties de ce chirographe pour pouvoir reprendre possession du dépôt. Cet argent était renfermé soit dans des coffres (IN ARCIS), soit dans des sacs (IN SACCELLIS) scellés; il fallait plusieurs bêtes de somme pour le transporter.

Le talent était une mesure contenant six mille drachmes (la drachme étant une pièce d’argent); ce qui fait environ quarante-cinq kilogrammes. Soit, pour dix talents : 60.000 drachmes, ou 450 kg. Si l’on considère le cours de l’argent au poids, dix talents ont une valeur pondérale brute de 30 000 francs-or. Mais si l’on considère la quantité de pièces (60.000) contenues dans ces dix talents, on aboutit, eu égard à leur valeur moyenne sur le marché de l’archéologie, à une estimation minimale de six millions de francs-or.

La cité nommée « RAGÈS » (ou RHADÈS ?), est située dans la montagne « EX-BETHANIS », près de la Medie Terra. Cette cité très ancienne, dont il reste à déterminer la localisation exacte, fut presque totalement détruite par des envahisseurs au cours du XIIIe siècle (soit peu de temps après l’écriture de notre manuscrit).

(fin du résumé du commentaire composé au début du XXe s.) »

Le texte complet de présentation est lisible sur Auction.fr.

Un commentaire interpellant dans le Liber Tobie

Venons-en maintenant au fameux résumé du commentaire de la page 11 au format .pdf.

« Ce commentaire est composé de 4 feuillets et date du début du XXe siècle avec une marge maximale d’erreur de 25 ans. L’écriture est lisible et régulière. Il n’est pas signé mais on pourrait l’attribuer à un ecclésiastique. La datation a été réalisée d’après l’écriture ! Mais l’expertise proprement dite portait sur le « Feuillet du Liber Tobiæ ». Ni le Commencement du Livre de Tobie, ni le commentaire ne sont des faux. Le commentaire n’est pas non plus un document récent qu’on a voulu faire passer pour ancien. De plus, le résumé n’en est donné qu’à titre anecdotique. » (Roch de Coligny, expert auprès du cabinet d’expertise « honoré d’urfé »)

Malgré divers propos lus depuis 24 heures, il n’a jamais été question de joindre ce commentaire à la vente du « Feuillet du Liber Tobiæ ».

Analysons toutes ces informations :
Le texte est attribué à un ecclésiastique mais sans certitude ! Seul le thème biblique a pu entraîner cette déduction ! Mais la suite est plus étonnante car cet ecclésiastique « avait eu accès au “coffre d’Hautpoul” dans lequel ce document était conservé » ! L’introduction du commentaire est à mettre en parallèle avec le début de la présentation du « Feuillet du Liber Tobiæ » où ce même coffre est évoqué : « différents documents médiévaux (dont les franchises de Bugarach en 1307) réunis par un notaire de l’Aude (Bernard Siau, à Couiza) qui détenait de nombreux manuscrits dans le “coffre d’Hautpoul”. » On veut donc ainsi accréditer le commentaire puisqu’issu du même coffre !

Ensuite commence le résumé. Qui l’a rédigé ?

Roch de Coligny, l’expert, y répond : « QUARTO. Le “résumé d’un commentaire ancien” qui termine les pages consacrées au feuillet de Tobie, est donné à titre indicatif. Il n’entre pas dans la description du lot présenté à la vente, et à ce titre n’engage nullement la responsabilité professionnelle de la maison de ventes ou du cabinet d’expertise. Pour donner suite & fin aux demandes qui nous sont faites, nous déclarons ne pas connaître l’identité de son auteur. Notre rôle s’est borné à résumer & mettre en forme ce long commentaire (c’est la rédaction qui insiste) écrit sur quatre pages. »

Qui a écrit en majuscules certains mots ? Roch de Coligny ou l’auteur du commentaire ? Nous essayons de trouver l’info !

Quels sont ces mots ? TEMPLE DE JÉRUSALEM, DIX TALENTS D’ARGENT, DOCUMENT MANUSCRIT, SUB CYROGRAPHO, CONSOLATION, D’UNE PERSONNE ASSASSINÉE, DÉMON ASMODÉE, LIBER TOBIÆ, TU AMASSERAS UN GRAND TRÉSOR, EX-BÉTHANIS, REDDIS CHIROGRAPHUM, REDDAS CYROGRAFUM, LIBER TOBIÆ, IL EST BON DE CACHER LE SECRET DU ROI, SACRAMENTA REGIS, IL EST PERMIS AUX JUIFS DE SUIVRE LEURS LOIS, PÉRIRA PAR LE GLAIVE ET LE FEU, IN ARCIS, IN SACCELLIS, RAGÈS ou RHADÈS ?, EX-BETHANIS.
Les mots forment presque une phrase ! Cela paraît trop simple !

Pour être complet, les mots Vulgate et Medie Terra sont en italiques.

Le livre de Tobie est un livre de l’Ancien Testament qui relate les mésaventures de Tobit (Lire le livre). Déporté à Ninive et devenu aveugle, il envoie son fils, Tobie, recouvrer une dette. Il rencontre sa future épouse, Sara, victime des démons qui font périr l’un à la suite de l’autre ses époux. Tobit retrouve la vue et Sara est dépossédée grâce à l’intervention de l’ange Raphaël. Un résumé est en ligne sur http://introbible.free.fr/p2tob.html.

Résumé des trois premiers chapitres :

  • « Tobit est un Juif pieux vivant en exil à Ninive. Déporté, il garde la pratique des commandements et ne fréquente que la communauté juive (1)
  • Tobit devient aveugle après s’être endormi sous un nid d’oiseau. Leurs déjections entraînent une inflammation de la cornée qui s’obscurcit. La femme de Tobit doit alors pourvoir aux besoins du foyer et son mari l’irrite par des crises de scrupules qui l’amènent à douter de tout apport provenant du monde extérieur (2)
  • Tobit prie alors le Seigneur pour être délivré de son mal, ou bien pour pouvoir mourir, car l’existence lui est devenue insupportable (3,1-6)
  • L’auteur présente ensuite Sara, qui vit à Ecbatane et est de la parenté de Tobit. Sara est victime d’un démon, Asmodée, qui tue ses prétendants. Désespérée, Sara prie également le Seigneur pour être délivrée de cette curieuse possession (3,7-15)
  • Le Seigneur entend ces deux prières et décide d’envoyer un ange, Raphaël, pour résoudre le double problème. »

Si nous le comparons au résumé du commentaire, les mots en majuscules disparaissent presque tous à l’exception du démon Asmodée. Posons-nous, dès lors, la question. D’un côté, un résumé objectif d’un texte biblique sur le site de Pierre de Martin de Viviés, Professeur d’exégèse biblique à la Faculté de théologie de Lyon, et de l’autre côté, un résumé d’un commentaire non signé et présenté par un propriétaire anonyme !

Dalle de Marie de Negri d'Ables
Dalle de Marie de Negri d’Ables

Continuons à démêler l’écheveau du Liber Tobie

Les spécialistes de l’histoire de Rennes-le-Château ont très vite reconnu des mots-clés en référence aux parchemins (DOCUMENT MANUSCRIT qui n’ont pas été créés par Philippe de Cherisey, si on en croit Paul Rouelle dans le Top Secret de Roch Sauquere), au diable à l’entrée de l’église de RLC (DÉMON ASMODÉE), à la villa Béthania du domaine de l’abbé Saunière (EX-BÉTHANIS), au trésor de l’abbé (TU AMASSERAS UN GRAND TRÉSOR), aux noms portés par le village au cours des siècles (REDDIS – Sancta Maria de Reddis, 1255 – et REDDAS – Castel de Redas, 1130) [1], à la dalle de la marquise de Blanchefort, dame d’Hautpoul (REDDIS, REGIS, CELLIS, ARCIS), à l’interprétation de certains chercheurs sur cette même dalle (IL EST BON DE CACHER LE SECRET DU ROI), au nom de la région de RLC (RAGÈS), etc. Notons que ce dernier mot est orthographié différemment selon les traductions, par exemple Raguès ou Rhagès.

Rappelons qu’il ne s’agit que d’un résumé ! Ce qui emporte notre conviction sur la volonté d’attirer notre attention sur RLC, c’est la fin du résumé « RAGÈS » (ou RHADÈS ?). En effet, le mot « RHADÈS » n’apparaît pas dans les diverses traductions bibliques. Pour ceux qui n’auraient pas encore compris, l’auteur du résumé finalise son texte avec la référence à Rennes-le-Château – Castellum Redae, 1002, Castrum Redes, 1070 – et à sa région – Pagus Radensis, 897, Radense, 959, Radesium, 1260 [1].

Le Sot Pêcheur

On trouve également d’autres allusions que l’auteur du résumé ne souligne pas comme la référence au manuscrit « Sot pêcheur » : « Tobias pêcha un poisson qu’ensuite il fit griller & saler ». Cliquez sur les liens en jaune pour obtenir plus d’explications.

Nuançons nos propos : Roch de Coligny atteste que le commentaire date du début du XXe siècle avec une marge maximale d’erreur de 25 ans. Nous le croyons volontiers !
Cependant nous n’avons à notre disposition que le… résumé et c’est bien là que réside le problème. Nous n’avons aucune preuve que le commentaire original insiste sur certains mots ou n’a pas été tronqué pour accréditer un lien avec l’affaire de Rennes-le-Château.

Concluons… provisoirement ! Envisageons trois pistes :

  1. Ce commentaire est à classer parmi les très nombreux documents douteux de notre affaire ! Il date du début du XXe siècle mais nous n’en connaissons point son réel contenu !
  2. Ne serait-ce pas des documents (certains seront vendus plus tard) qui ont servi à créer une partie de la fable version Prieuré de Sion moderne ? A savoir des documents trouvés par Pierre Plantard et/ou Philippe de Chérisey ?
  3. Serait-ce un écrit de Saunière ou d’un de ses contemporains ?

Les dernières informations sur le commentaire du Liber Tobie

Roch de Coligny nous confirme que :

  • « Les mots en majuscules dans le résumé le sont également dans le commentaire original !
  • Les mots en italiques dans le résumé sont soulignés dans le commentaire (c’est une convention typographique).
  • Le mot Rhadès est dans le commentaire.
  • En clair, le résumé est parfaitement fidèle au commentaire, sans plus ni moins. Il contient l’essentiel du commentaire.
  • Je veux me cantonner à mon métier d’expert, sans me lancer dans une étude sur Rennes le Château ni prendre parti dans cette affaire…
  • Les seuls liens qu’il y ait, c’est tout simplement que les archives Hautpoul (dont les choses vendues et à vendre ne sont qu’une épave) viennent de la même région, et donc il est normal, banal, d’y trouver des mentions relatives à la région de Rennes le Château.
  • De même que cela me semble tout-à-fait banal de trouver dans ces archives Hautpoul la copie (faite par Siau en 1782), de la convention de Bugarach en 1307, puisque cette copie a été faite à l’encontre de la dame d’Hautpoul “seigneuresse de Bugarach”.
  • Il n’y a pas de coincidence ou de relations ésotériques entre tout cela, c’est normal. Ce qui serait surprenant, au contraire, ce serait de ne pas trouver dans les archives d’Hautpoul, de documents relatifs à leurs seigneuries de Rennes ou de Bugarach ! »

    (Les mots en gras sont de la rédaction.)

Notre ressenti sur le Liber Tobie

Nous vous rappelons que le commentaire est daté du début du XXe siècle. Dès lors, ou l’érudit, voire l’ecclésiastique, analyse benoïtement un texte jugé apocryphe par certaines religions ou il se livre à une comparaison avec des documents en sa possession ! Autre possibilité, il les crée pour laisser un témoignage.

Dans ces derniers cas, nous sommes au coeur de notre affaire.

Que penser de Roch de Coligny ? Dans tous nos échanges, il n’a cessé de marteler que le « Feuillet du Liber Tobie » est authentique. Nous le croyons volontiers. C’est un expert professionnel ! Donc acte ! De plus, son étonnement, voire son ahurissement face aux liens avec l’affaire de Rennes-le-Château, n’ont point varié. Il paraît sincère.

Reste à vérifier le commentaire original et l’identité du propriétaire…

Anecdotes : Les lots vendus vendredi étaient présentés ce jeudi à Drouot. De très nombreux curieux ont sollicité Roch de Coligny dont Jean-Luc Chaumeil.

Le « Feuillet du Liber Tobie » a été adjugé à 12.000 € !

Mise à jour 21 aout 2019, 28-30 mai 2009, Johan Netchacovitch ©

[1] SABARTHES, abbé, Dictionnaire topographique du département de l’Aude, Nîmes, C. Lacour Ed., Collection Rediviva, rééd. 1977

Une autre seigneurie mérite une recherche en bibliothèque et sur le terrain (propriété privée), celle de Croux dans l’Aude !

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